Ce livre est mon premier Werber. J’en entendais beaucoup de bien mais on me disait aussi que ces fins étaient lamentables. Je ne sais pas pour ses autres livres mais ici ce n’est pas le cas. La fin de ce livre est une des meilleurs que j’ai pu lire de toute ma vie de lectrice. Mais là je m’avance un peu.
L’histoire part du postulat que la terre est voué à son autodestruction et qu’il faut donc fuir dans les étoiles vers une planète habitable. Or comment faire survivre une grande population pendant 1000 ans dans un vaisseau sans qu’ils s’entre-tuent tous ? La réponse à cette question hautement philosophique est dans le livre. Car ce livre est philosophique. On est dans une perspective très platonicienne. Mais là je m’avance peut être un peu trop.
L’histoire suit le protagoniste, un artificier nommé Edmond Wells, qui découvre un étrange papillon ayant des propriétés mystérieuses. En essayant de percer le secret du papillon, Edmond se retrouve plongé dans un monde parallèle fascinant, où il doit affronter ses propres démons et défis.
Au fil de son périple, Edmond rencontre des personnages énigmatiques et des créatures fantastiques, tout en approfondissant sa compréhension du monde qui l’entoure. Werber mêle habilement intrigue, philosophie et science-fiction pour créer une œuvre littéraire unique et captivante.
Avec Le papillon des étoiles, Bernard Werber nous invite à réfléchir sur nos propres croyances et perceptions du monde, tout en nous offrant une aventure palpitante et pleine de rebondissements. Ce roman est un incontournable pour les amateurs de littérature imaginative et intelligent.
Je salue le travail de Werber à la fois philosophique et biblique (en faisant notamment référence à un aspect de la bible souvent peu reconnu et flou). Son écriture est très poétique et simple. Il y a peu de description et résumer 1000 ans en 300 pages n’est pas chose aisée. Mais je trouve qu’il s’en est bien sortit.
Vous l’aurez compris j’ai un gros coup de coeur pour ce livre. Je pense qu’il mérite plusieurs relecture pour bien noter toutes les références qui y sont faites. Je ne peux que le recommander. Mais si je devais faire un reproche c’est celui de passer trop vite sur certains événements.