Décidément, le peu d’auteurs australiens que j’ai lus ne brillent pas par leur gaieté! Ce roman ne fait pas exception à la règle: il est sombre, avec des personnages désespérés, malheureux en Australie comme en Angleterre. L’histoire de départ est un peu tirée par les cheveux et l’Australie passe, une fois de plus, pour un pays de sauvages et de dégénérés…Difficile de dire si j’ai aimé ou pas: je suis passée par des moments de plaisir mais aussi d’ennui avec des difficultés à savoir où tout cela allait me mener. Sur la fin, j’ai eu un moment de passion, sans doute en partie grâce au style, devenu soudain plus haletant et tranchant. J’ai également oscillé entre des moments où rien ne me choquait et d’autres où vraiment, je trouvais que tout était cousu de fil blanc: trop de coïncidences, de noirceur, de « prises de tête ».
Sentiment mitigé donc; je compte persévérer dans la découverte de Nikki Gemmell, pas avec La mariée mise à nu mais avec Noces Sauvages qui traîne quelque part dans ma bibliothèque; cela me permettra à la fois de diminuer (un tout petit peu) ma PAL et de me faire une vraie idée sur l’auteur: est-ce que j’aime ou pas?