Critique de  Plateforme de Michel Houellebecq
Michel fonctionnaire blasé de quarante ans décide après la mort de son père de prendre des vacances et de partir avec un groupe de touristes en Thaïlande afin de goûter aux plaisirs exotiques. Il y rencontre Valérie, cadre dans une grande société de voyages. Une fois ensemble, il lui expliquera sa version des motivations des Européens en quête de sensations fortes. Ces sensations n’étant rien d’autres que des relations sexuelles.

Je n’ai pas vraiment aimé ce roman de Houellebecq (après la possibilité d’une île )…trop. Trop de sexe, de vision pessimiste du monde et de l’homme.
Les ingrédients de ce roman sont le sexe avant tout, du fanatisme, de l’exotisme et du pittoresque.
Avec des beaufs et son guide du routard, le narrateur visite les sites touristiques le jour et se livre au plaisir du body massage, des bars à putes la nuit. Les européens préfèrent les femmes asiatiques aux européennes…pourquoi ? Parce qu’elles ne sont pas aussi casse-pied et que elles ne se battent pas pour leurs droits…elles sont restés dans le fantasme « gentille femme qui prépare à manger et qui satisfait monsieur quand il le veut ! »

Peut-être que j’exagère, mais j’ai vraiment ressenti ce roman ainsi. C’est probablement pour cela que Michel Houellebecq est un des auteurs les plus controversés de nos jours.

On a un regard sur le tourisme sexuel (ils essayent même d’en faire tout un business) et on peut voir dans un style drôle et cinglant (je ne vais pas lui enlever cela, il écrit bien) une vision de la société moyenne et de ses individus moyens et médiocres avec leurs malheurs et leurs bonheurs.

Vraiment pas une lecture agréable et je ne pense pas recommencer à lire cet auteur avant un certain temps.

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