
Ce roman , mélange de polar et de fantastique dans ce roman, a été publié en 2003, mais est cependant bien plus ancien. Maxime Chattam, auteur de best-sellers reconnu, l’avait écrit dans les années 90 où il l’avait publié sous le nom de Maxime Williams. Tel qu’il le dit lui-même, il s’agît d’un premier roman, donc pas tout à fait abouti. Mais pourquoi le republier alors ?
Le 5e règne n’est effectivement pas un très bon roman, comparé à Lux ou La constance du prédateur par exemple… Beaucoup de rebondissements font tenir le lecteur en haleine, mais on est hélas face à tous les clichés du genre de l’horreur des années 80 : sorcellerie, démons, confréries secrètes, serial-killers superméchants, etc.
L’atmosphère du livre est souvent décrite comme noire et lugubre, ce qui a séduit certains lecteurs. L’univers sombre et surnaturel a été particulièrement apprécié pour son capacité à évoquer des frayeurs d’enfance, comme la peur des monstres sous le lit.
On sent bien l’influence des œuvres de Stephen King sur le Maxime Chattam de l’époque. En effet on nous décrit ici finalement la même ambiance qu’on retrouve chez Stephen King dans Ça (It, 1986) ou dans Le Corps (The Body, 1986) ,qui avait été adapté au cinéma sous le nom de Stand By Me par Rob Reiner.
Mais Maxime Chattam n’est pas Stephen King et n’en a vraiment pas le talent. Ainsi on assiste à des artifices d’horreur et de suspense très grossiers frôlant parfois le ridicule, l’intrigue est bien mince et souvent prévisible. Beaucoup de personnages sont tellement typiques du genre, qu’ils en deviennent risibles.
En bref un bien mauvais livre, sans intérêt, dans ce roman même s’il pourrait cependant bien plaire à un public plus adolescent, mais je pense qu’il existe bien mieux dans le genre.
Le 5e règne , Maxime Chattam – 2003