A la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d’ambre – Philip PULLMANN
Dernier tome de la trilogie A la croisée des mondes, le Miroir d’ambre nous entraîne cette fois dans le monde des morts, toujours avec Lyra et Will. Impossible de vous expliquer plus en détails, l’histoire est bien trop compliquée, d’autant plus que je l’avoue, j’ai calé et n’ai pas terminé ce volume. En format poche, on dépasse les 600 pages, et pourtant, je crois qu’en moitié moins ou presque le tout pouvait être bouclé. Bref, j’ai tenu jusqu’à la page 400 environ, ensuite, je n’ai plus lu que les dialogues et quelques passages en diagonale et j’ai complètement lâché l’affaire 100 pages avant la fin.

J’ai trouvé que Pullmann s’enfonçait dans des détails qui ne faisaient pas avancer l’histoire, bien au contraire. Les descriptions inutiles de paysages et d’actions sans fin m’ont ennuyée. En plus, et je l’avais déjà éccrit dans les notes concernant les deux volumes précédents: que de violence et de combats! Lyra et Will, 12 ans seulement, sont imbattables, même contre des armées entières et perfectionnées: moi, je veux bien, je suis généralement bon public, mais faut pas pousser non plus, à un moment donné on ne croit plus à leur force surhumaine. Enfin, l’entrée dans l’adolescence avec la naissance des premiers émois amoureux ne m’ont pas convaincue puisqu’ils m’ont semblé plus ridicules qu’autre chose et, à mon avis, bien éloignés de ce qu’un adolescent ressent vraiment.

Voilà, donc, je n’ai cette fois pas du tout été conquise, malgré les critiques élogieuses que j’ai pu lire et les prix littéraires qu’a remporté Philip Pullmann. Je garderai donc en mémoire le tome 2, qui lui, m’a vraiment plu,tandis que le premier, sans me passionner, m’a donné envie d’aller plus loin.

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