Suivi par « la Fée carabine » et « La petite marchand de prose », le bonheur des Ogres plante un décors surréaliste, au sein duquel Benjamin Malaussène, chef d’un clan composé de ses 5 frères et soeurs, se démène tant bien que mal. Bouc émissaire de profession (il est payé pour se faire engueuler par les clients mécontents du magasin où il travaille), son quotidien se partage entre un job éprouvant, un chien malodorant et épileptique, une fiancée qui vole des pulls et une fratrie aux préoccupations déconcertantes : Louna veut avorter, le Petit voit les pères Noel cannibales, Thérèse fait une crise aigue de mysticisme, bref… ses journées sont longues.
En plein coeur de Belleville, une intrigue policière se noue et plonge Benjamin dans une mouise noire…L’humour et le style Pennac nous entraînent dans un monde de personnages picaresques et surprenants. Le suspense est total quant à la chute de chaque volume, et je suis persuadée que vous en redemanderez…Lisez-les parce que tous les volumes sont très courts, faciles à lire. Vous oublierez votre quotidien en vous immergeant dans un univers espiègle, léger comme une bulle de savon et à la fois tellement réel…