Critique de : Les Anges de Palerme – Le Siècle des Chimère de Philippe Cavalier

Le Siècle des chimères – tome 3
, Le Livre de Poche, 2007

Troisième levée du cycle du ‘Siècle des Chimères’ : ‘Les Anges de Palerme’. Enfin quelque chose d’idyllique dans ce cycle obscur et sanglant ? Rien de moins sur. Après avoir suivi les aventures de l’anglais Tewp dans le premier volet, et celle du SS norvégien Garrensen dans le second, le troisième s’attache tout particulièrement au dernier côté du triangle, le sénateur américain Lewis Monty. Lui aussi a eut à faire avec les Galjero, la femme surtout. S’il faut l’éliminer, il sera là.

Et encore la magie, les envoûtements les sortilèges reposant sur le sang et la mort. Le mal personnifié dans un siècle de fer, comme un point d’orgue à la furia sanglante du XXe siècle, que Cavalier chevauche chronologiquement et spatialement, d’un bout à l’autre du temps, d’un bout à l’autre du monde. ‘Les Anges de Palerme’, font voyager notre imaginaire, notre angoisse, tout comme ses prédécesseurs. Il nous vient de plus en plus l’envie de savoir : Et après ?

Au troisième volet, c’est bon signe. Celui là pas plus que les précédents ne tombe des mains avant le point final. Mais celui là a une certitude : je lirais le suivant. Aucun peut-être ne marque, ils restent de très bon moment, et c’est déjà beaucoup, c’est même l’essentiel pour un livre, mais l’ensemble, petit à petit, devant la permanence de la qualité, commence à laisser une trace.

Il faut lire ‘Le Siècle des Chimère’, c’est du temps gagné sur l’ennui.

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